Quatre types de blocage dans les apprentissages à l’école élémentaire et ensuite

Au moment des apprentissages fondamentaux : lire, écrire, compter, la pression sociale pour les résultats devient importante. En France, les enfants sont sommés d’apprendre à lire  l’année de leurs 6 ans, même quand ils ne sont pas prêts physiologiquement comme c’est parfois le cas des enfants nés en fin d’année. 
A partir de l’école élémentaire, apprendre et développer les compétences attendues réclame d’entrer dans l’activité, de faire des efforts sur la durée et de chercher toujours à s’améliorer[1].

Pour y parvenir, l’enfant est stimulé par le désir de faire plaisir aux adultes, sources de signes de reconnaissance.  Le plaisir personnel vient beaucoup plus tard, avec la facilité qu’on obtient grâce à l’entrainement.

L’influence de l’injonction « Ne réussis pas »

Comme toutes les injonctions, elle se transmet par les réactions non verbales des parents, interprétées par l’enfant. Les mimiques et les inflexions de la voix qui accompagnent les discours des parents forment  la composante non verbale des messages. Des injonctions annexes peuvent se rajouter : Ne pense pas, Ne grandis pas. Je me réfère pour cette partie aux travaux de Gysa Jaoui[2] et à son article « Des étapes pour réussir ».
Elle a relevé que les messages négatifs des parents concernant l’aptitude de leurs enfants à réussir prenaient des formes différentes.

dévalorisations des idées, des projets et des comportements d’un enfant, moqueries,

pressions perçues par lui comme envahissantes et tentatives de contrôle qui l’empêchent de penser par lui-même,

comparaison avec les autres, compétition forcenée

invitation à donner la priorité aux projets des parents avec le message « Les parents d’abord »

On peut donc faire le lien entre la forme prise par l’injonction et le driver dominant de l’enfant :

les moqueries entrainent le message Sois Fort,

les pressions le message Fais des efforts,

l’invitation à la compétition, le message Sois parfait

et la priorité donnée aux parents le message Fais plaisir.

·      Les conditions de la réussite

Pour comprendre comment on réussit et comment on échoue, Gysa Jaoui propose de regarder comment les personnes se situent dans un projet, ce qu’elle appelle « la boucle des réalisations ». Elle en explicite les différentes étapes.
Le déroulement  comprend :

la définition du projet,

sa mise en œuvre,

sa réalisation,

la satisfaction.

Réussir, suppose d’aller jusqu’à la satisfaction. Elle seule nourrit la personne et la motive pour s’engager dans un autre projet.

Les 4 blocages possibles :

Gysa Jaoui explique les différences de cheminement dans le projet par le type de personnalité et le driver dominant de la personne. Elle en tire la conclusion que l’intervention pertinente variera pour chaque personnalité. C’est ce que je propose d’appliquer au cas des petits élèves.

Les drivers se formulent sous la forme de « Tu es OK si.. » Le message donne à l’enfant des indications pour s’adapter au milieu. Ils protègent des injonctions et ils ont donc un aspect positif, mais, combinés  à l’injonction « Ne réussis pas », ils entraînent un blocage spécifique.

Chacune des 4 structures de personnalité bloque en effet à une étape différente de la boucle des réalisations. Chacune utilise une manière particulière de mettre en œuvre l’injonction « Ne réussis pas ». A chaque manière correspond une stratégie d’intervention qui contribuera à la qualité de la relation éducative.

La personne dominée par un driver « Sois Fort » (rêveur éveillé) fait des projets, mais elle ne les met pas en œuvre. L’injonction lui a été transmise par les dévalorisations et les moqueries de l’entourage quand elle était enfant. Elle est paralysée par la peur que les autres n’aient raison. Elle garde ses rêves pour elle. Le processus de défense est le retrait. L’excès de retrait conduit à l’isolement. Dans le déroulement du projet, elle s’arrête avant l’étape de la mise en œuvre.

Comment aborder les élèves qui s’isolent : La stratégie visera à les aider à exprimer leurs rêves en évitant soigneusement toute critique et toute ironie. Il s’agit de d’aider l’Enfant à réinvestir le projet et à l’aider ensuite à confronter son projet à la réalité avec des données Adultes.

La personne dominée par un driver « Fais des efforts » (Rebelle) a un objectif. Elle met en œuvre un projet, fait des efforts et y arrive presque. Sa dynamique personnelle est la résistance à la pression parentale vécue comme envahissante. Elle essaie, mais n’y arrive pas. Le processus de défense est la résistance automatique vécue comme garantissant la survie. Ces personnes ont besoin d’intégrer que c’est elles-mêmes qui ont intérêt à réussir. Il s’agit pour elles de réaliser des projets même si ça fait plaisir à leurs parents. L’excès de résistance est source de jeux psychologiques et d’évitement de l’activité. Dans le déroulement du projet, elle s’arrête avant l’étape de la réussite.

Comment aborder les élèves de type Rebelle ?

La stratégie consistera à éviter les objectifs en termes précis de changement  comportemental ou social et à rester au plan général en insistant sur le fait que c’est à eux de décider ce qui leur convient (caresser l’Enfant Rebelle en saluant leur énergie). Eviter la pression. Encourager la pensée. Le jour où ils réussissent même si leurs parents et leurs professeurs sont satisfaits, est un grand jour !

La personne dominée par le driver « Sois Parfait » (Bourreau de travail) oublie la 4ème étape. Elle a reçu le message : « Nous n’en attendions pas moins de toi ». Ses parents s’intéressaient aux réalisations de leur enfant mais ne manifestaient ni encouragement ni satisfaction. La barre était fixée toujours plus haut. Elle passe à un nouveau projet sans se donner le temps de ressentir la satisfaction. Le processus de défense est la compétition dans l’espoir d’obtenir enfin les signes de reconnaissance des parents. L’excès de compétition est source d’insatisfaction et d’épuisement. Dans le déroulement du projet, elle s’arrête avant l’étape de la satisfaction.

Comment aborder les élèves jamais satisfaits :

La stratégie vise à ce que la personne se donne la permission d’être satisfaite de ses réussites en s’appuyant sur le rôle moteur de la satisfaction et du plaisir de la réussite pour engager d’autres projets susceptibles de réussir. Elle peut apprendre à se donner des signes de reconnaissance pour ses réussites au lieu de se comparer avec ceux qui font mieux.

La personne dominée par un driver « Fais plaisir » (Empathique) réussit les projets inspirés par les autres. Elle n ‘en a pas de personnel. Elle a souvent reçu l’injonction « Ne sois pas toi-même » et l’injonction secondaire « N’aie pas de projet personnel ». Enfant, à la maison c’était « Les parents d’abord ! ». Le processus de défense est la suradaptation qui remplace l’adaptation positive ; la personne est sans cesse en quête de compliments. Dans le déroulement du projet, c’est comme si elle prenait le projet à l’étape 2, celui de la mise en œuvre, sans être passée par l’élaboration d’un projet personnel.

Comment aborder les élèves dépendants de l’adulte :

La stratégie consiste en un dosage de soutien et de confrontation. Ces personnes ont besoin de la permission d’être elles-mêmes et d’avoir des projets personnels.

·      Les domaines d’application du modèle :

A l’école, on voit bien les inconvénients d’un excès de retrait, de suradaptation, de résistance ou de compétition et l’intérêt d’une stratégie prenant en compte l’attitude différente des enfants face à l’apprentissage, dans une période où se fixent injonctions et permissions. Cette prise en compte permet de développer la qualité de la relation éducative.

Et les professeurs  quelles permissions pour eux?

Je propose de partir de ce qui leur est le plus difficile. En effet, ce sont généralement d’anciens bons élèves, très souvent sous l’influence d’un driver « Sois parfait ». On peut en déduire qu’ils ont besoin de la permission de faire des erreurs, d’être soumis au jugement et de supporter la critique, quand ils sont pris en défaut, de reconnaître leurs torts et leurs limites. Permission d’apprendre de leurs collègues et de leurs élèves, car on peut apprendre toute sa vie. Pratiquer l’AT suppose d’accepter d’être sous le regard de ses pairs, de s’enregistrer, de se faire superviser, d’utiliser les feed-back du groupe et de grandir avec les autres. A ce compte l’AT peut apporter aux professeurs aussi une meilleure réussite.

[1] Psychologue russe (1896-1934) Vygotsky affirme qu’il est bon de pousser les élèves à dépasser leurs compétences actuelles et à développer leur potentiel, en leur proposant de faire avec une aide des exercices un peu plus difficiles que ceux qu’ils maîtrisent quand ils sont seuls. Il écrivait en 1932 : « C’est par l’intermédiaire des autres, par l’intermédiaire de l’adulte que l’enfant s’engage dans ses activités. Absolument tout dans le comportement de l’enfant est fondu, enraciné dans le social… Ainsi, les relations de l’enfant avec la réalité sont dès le début des relations sociales ».

[2] Gysa Jaoui : Des étapes pour réussir, AAT juillet 1985 Vol. 9, N° 35

 

Im Kindergarten : ein Blumenstrauss voller Erlaubnisse um zu wachsen, mit Hilfe des Lesens von traditionnellen Märchen

Was passiert im Kindergarten?

Das drei Jahre alte Kind, dass in den Kindergarten eintritt, kommt in eine Gruppe von 25 bis 30 Kindern seines Alters, welche von einem Lehrer, der in der Regel eine Frau ist,  animiert wird. Dieser Zeitraum wird auf das Erlernen des Gruppenlebens, den Sprachen-erwerb und -ausdruck zentriert, sowie die Vorbereitung von Körper und Geist, auf das weitere Lernen. Dies ist Prävention orientiert.

Unser Interesse: das Vorlesen von traditionellen Märchen.

Die Geschichten, die wir kleinen Kindern in der Familie oder im Kindergarten vorlesen, gehören zur mündlichen Überlieferung. Sie wurden von Generation zu Generation, von Geschichtenerzähler zu Geschichtenerzähler übertragen, und sie wurden im 17. und 19. Jahrhundert niedergeschrieben.

Die wohl in Frankreich bekanntesten sind die von Perrault und Grimm. Aber in der ganzen Welt haben Wissenschaftler die Geschichten ihres Landes gesammelt. Diese Geschichten sind in Filme umgesetzt worden, mit unvermeidlichen Verformungen (siehe die beiden letzten Versionen der Geschichte von Schneewittchen). Die Kinder gehen sie mit ihren Eltern im Kino anschauen.

Interesse an traditionellen Märchen für Pädagogen:
Drei Ansätze zu Märchen:
· Die Psychoanalyse,
· Die morphologischen Methode des russischen Märchenspezialisten Vladimir Propp
· Der Drehbuchansatz der Transaktionsanalysten.

Bruno Bettelheim in seinem Buch « Psychoanalyse der Märchen »[1], erklärt das Geschichten Kindern helfen Probleme zu verstehen und Lösungen zu finden für die Probleme die sie beschäftigen, aber man sollte niemals Kindern deren Bedeutungen erklären, noch aus dem Vorlesen ein didaktisches Experiment machen.

 So spricht die Geschichte von Schneewittchen von  pubertären Schwierigkeiten des weiblichen Kindes, von der Position des Kindes in der Familie und von der  Rivalität Mutter / Tochter. Alles richtet sich direkt an das  Unbewusste des  Kindes.

Vladimir Propp[2], ein Spezialist russischer Märchen, analysiert den Aufbau der Märchen und identifiziert die sich wiederholenden Elemente in den Geschichten die wir lesen, in Fernseh-Serien und Filmen. Die permanenten Elemente einer Geschichte zu unterstreichen, eignet sich für den didaktischen Einsatz.
Wenn der „Moment der Geschichte  » kommt und der Lehrer eine Geschichte liest für die Kinder die um ihn herum sitzen, zeigt er ihnen die Illustrationen des Buches, aber er spricht auch über die Charaktere und stimuliert Reflexion über die Situationen. Es ist ein Moment der Sprache (Übergang von einer Sprachenebene auf eine andere, vom schriftlichen zum mündliche Code, Integration von Bedeutung der Begriffe, das Verständnis von Situationen), aber auch eine Zeit der Verbalisierung von Gefühlen:  Kinder lernen in Worte zu fassen, was sie fühlen und hören andere darüber sprechen, wie sie sich fühlen.
Ein großer Teil kann auch mit Reflexion und Integration von sozialen Normen durchgeführt werden: Wert von Ausdauer, Mut, Misstrauen gegenüber dem Bösen.

Transactions Analysten, Eric Berne der erste, sahen in den Märchen Modelle für Lebensskripte, vor allem in ihrem pathologischen Aspekt.
Stephen Karpman[3] entwickelte die Konzepte der « Drama-Dreieck » und « Skript-Rollen »: Verfolger, Opfer und Retter, nach der Analyse von « Rotkäppchen. » Die „Coups de théâtre“ sind Wendungen der Geschichte.
Fanita English hat eine positive Vision der Szenarien[4]: Sie erfüllen unsere « Wunsch nach Struktur » und « helfen der Entwicklung, von der Kindheit bis ins hohe Alter. » Sie betonte, dass « die Geschichten, die unsere Szenarien beeinflusst haben, oft Modelle von Mut, Ausdauer, Unterstützung und Hoffnung in die Zukunft gaben. »[5]

Als wir also das Alter der Kleinkinder im Kindergarten hatten, gaben uns die Märchen einen Rahmen, um unsere Lebens Skripte zu erfinden. Die Geschichten orientieren die Skripts positiv, weil sie die Qualitäten von Energie und Mut unterstreichen und immer gut enden.
Mitunter verschiedener Unterricht Sequenzen, ist « der Moment des Märchens  » ein bevorzugter Zeitpunkt um den Kindern Erlaubnisse bezüglich auf ihre Zukunft zu geben.
In der tat beziehen sich die Geschichten der Märchen auf das Leben. Helden sind Menschen in Positionen der Schwäche die das Schicksal anpacken, da wo sich Gefahren und Erfolge abwechseln. Helden werden manchmal Tiere die gescheiter sind als Menschen. Diese Geschichten enthalten auch viele wichtige Belehrungen. Der Lehrer kann  den Sprachunterricht benützen, daraus Momente der Reflexion machen, durch die er den Kindern Erlaubnisse gibt, die sie nicht unbedingt zu Hause empfangen.
Ich entschied mich auf zwei Geschichten, deren Helden ein Mädchen (« Schneewittchen“ der Gebrüder Grimm) und ein Tier („Der gestiefelte Kater“ von Charles Perrault) sind.

Wer erzählt uns die Geschichte von Schneewittchen?
Es ist eine Geschichte von Macht und Konkurrenz  zwischenFrauen, die auf mehreren Ebenen gelesen werden kann. Sie spricht von der Schönheit als Macht und heimlicher von der Mutter-Tochter-Beziehungen.
Der Inhalt der Geschichte:
Eine Königin träumt von einem Kind mit vollendeter Schönheit. Die Königin dachte: « Oh, wenn ich ein Kind haben könnte das so weiß ist wie Schnee, so rot wie Blut und dessen Haare so schwarz sind wie das Ebenholz dieses Fenster!  »
Geburt von Schneewittchen, « aber die Königin starb dabei. »

Welche Erwachsenen waren um dieses Kind?
– Ein abwesender Vater,
– Eine Stiefmutter, besessen von ihrer physischen Erscheinung, die allein ihrem Spiegel vertraute, um ihr die Wahrheit sagen,
– Der Jäger, der den Befehl bekommt, sie zu töten und der sie laufen lässt, da er sich denkt, dass sie sowieso sterben wird,
– Die 7 Zwerge, die sie aufnehmen und mit der Pflege des Haushalts beauftragen , auf sie aufpassen und sie beraten, was sie aber nur halb befolgt,
– Der Prinz.

Die Proben: Sie beginnen, als sie 7 Jahre ist.

–        Die Königin befragte ihren Spiegel, der ihr sagt, dass Schneewittchen viel schöner sei als sie. Sie beschließt sie, diese von einem Jäger im Wald töten zu lassen.

–        Der Jäger verschont sie, so dass Hunger, Durst oder wilde Tiere die Arbeit machen. Er betrügt die Königin.

–        Schneewittchen ist gerettet da sie Zuflucht im Haus der sieben Zwerge findet, wo alles klein ist. Sie wuchs bei ihnen groß indem sie putzte und deren Haushalt hilt.

–        Die Königin/Hexe erfährt, dass sie noch am Leben ist. Sie findet sie wieder und schaffte es sie zweimal für tot zu lassen(Riemen, giftigen Kamm).

–        Schneewittchen entrinnt dem Tode zweimal dank der Ankunft der Zwerge. Die Zwerge hatten sie gewarnt, aber sie hat die Gefahr nicht erkannt.

–        Der dritte Versuch der Hexe gelang (der giftige Apfel).-                Die Zwerge legen Schneewittchen in einem gläsernen Sarg und bewachen sie am Gipfel eines Berges. Die Zeit vergeht, ohne ihre Schönheit anzugreifen.

Das Ende: ein Prinz, der sich im Wald verloren hat, sieht sie und verliebt sich in sie. Er lässt sie wegbringen, so dass es zum Leben zurückkehrt, als ein Ruck sie ein Stück vergifteten Apfel ausspucken lässt. Sie heiratet den Prinzen und die Königin wird bestraft.

Lehren aus der Geschichte:
· Auf der psychologischen Ebene ist es die Geschichte eines Kindes, das Tochter und  dann Frau wird. Es muss in seinem Kopf reifen und nicht nur in seinem Körper. Es muss weiblicher Rivalität und Eifersucht gegenüberstehen.
· Die Macht der Schönheit. Es ist eine Macht die einige Kinder teilen. Märchen laden uns ein, uns davor zu hüten: hübsch oder schön zu sein heißt, verwöhnt zu werden, ist ein Traum, aber es kann kann sich auch rumdrehen und aus euch ein Beute machen.
· Die Frage der Identität sieht aus wie « Sei schön und halt die Klappe! « . Die Anweisung spricht nicht von der Person, aber deren Aussehen.
· Das Überleben ist ein ständiges Thema: Das Kind fühlt sich oft in Gefahr und es ist es auch.
· Besser Eltern haben, auch wenn sie Kinder durch ihre Erziehung verärgern, als verwaist wie Schneewittchen.
· Alles endet gut: die Proben haben ein Ende. Schneewittchen findet ihren Prinz und die Königin wird bestraft. Das Leben ist lebenswert.
Die Mädchen der heutigen Zeit suchen die Liebe aber ziehen es vor einen Teil der Geschichte zu verändern: siehe die letzten zwei Filme, in denen Schneewittchen sich in Krieger verwandelt die lernt, mit dem Schwert zu kämpfen. In Schneewittchen und der Jäger wird sie Königin in ihrem eigenen Namen und nicht als die Frau des Prinzen.

Gefühle:
Trauer, Angst und sogar Terror, die Freude, bei den Zwergen beschützt zu sein, Freude, Liebe.

Erlaubnisse:
Es gibt diejenigen, welche die Helden gebrauchen könnten und diejenigen, die man den Kindern durch diese Geschichte geben kann.
– Schneewittchen  hat nicht die Erlaubnis, zu denken: sie unterzieht sich den Proben, gehorcht Aufträgen, aber denkt nicht nach.
– Die Stiefmutter hat nicht die Erlaubnis zu wachsen (und älter zu werden), da sie in Konkurrenz tritt mit einem Kind.
– Kinder / Schüler können die Erlaubnis erhalten, zu leben, zu wachsen, sich selbst zu sein, zu fühlen, Kinder zu sein, zu vertrauen, dazuzugehören, zu denken, was manchmal auch heißt sich zu hüten.

Wer erzählt die Geschichte des gestiefelten Katers?
Sie lehrt uns, dass Mut, Unterstützung, Einfallsreichtum und Beharrlichkeit unser Schicksal ändern können, auch wenn es zu Beginnt schlecht aussieht.

Die Geschichte:
Der eigentliche Held ist ein sprechender Kater. Sein Meister ist der jüngste Sohn eines Müllers. Nach dem Tode des Vaters erhielt der älteste Sohn die Mühle, der zweite den Esel und der jüngste den Kater. Der Kadett beschwerte sich bei seinem Kater über die Erbschaft: nachdem er ihn getötet und gegessen habe, bleibe gerade genug, um einen Muff (eine Hülse) zu machen. Der Kater sagte nur, ihm zu vertrauen und ihm einem Paar Stiefel anfertigen zu lassen, um auf die Jagd in den Busch zu gehen.

Der gestiefelte Kater beginnt zu jagen, aber er bringt die Beute nicht zu seinem Herrn, sondern zum König. « Dies ist im Namen des Marquis von Carabas!  » lässt er dem König bestellen. Der König gewöhnt sich an die Geschenke. Eines Tages geht er zu einem Spaziergang mit seiner Tochter an den Fluss, als der Kater nach Hilfe ruft, da sein Meister, der Marquis von Carabas beim Ertrinken sei: Banditen haben ihn überfallen und stahlen seine Kleidung! Sie sind in Wahrheit unter einem Felsen versteckt. Der Trick gelingt. Der König lässt schöne Kleider für den Marquis schicken, lädt ihn in ein seinen Karos, zu sich und seiner Tochter, und der Spaziergang geht weiter.
Der Kater  geht voraus und entdeckt  das schöne Besitztum eines reichen Menschenfressers(Oger). Er erreicht das die Arbeiter die beim Ernten sind, dem König sagen, dass all dies dem Marquis von Carabas gehört
Er gelangt schließlich in das Schloss, wo der Oger seine Gäste erwartet. Er schmeichelt ihn und provoziert seine scheinbare Fähigkeit, sich in ein sehr großes und dann in ein sehr kleinen Tier zu verwandeln: ein Löwe, ja klar. Er hat gerade genug Zeit, Zuflucht auf einem Schrank zu finden. Aber ein so kleines Tier wie eine Maus? Natürlich! An dieser Stelle frisst der Kater ihn.  Stellen Sie sich das Folgende vor: den Reichtum des Müllers Sohn als Marquis von Carabas und die Hochzeit mit der Prinzessin. Nun jagt der Kater nur mehr Mäuse zum Vergnügen.

Lehren aus der Geschichte:
– Wir finden das Thema des Überlebens, nachlassender Eltern (hier der Müller verlässt seine verwaisten Kinder).
– Der Schwache ist nicht immer der den Sie denken.
– Der Kater  ist ein siegender Held: er denkt wie ein echter Stratege und passt sich den Umständen an. Er hat die Erlaubnis, zu denken und zu handeln.
– Das bedeutet fähig zu sein die Frustration auszuhalten (Kaninchen werden dem König angeboten).
– Erst muss man arbeiten, dann kommt die Belohnung.
– Die Mächtigen (der Oger, der König) sind arrogant, man kann sie täuschen;
– Ein schöner Junge ohne Kleidung, unterscheidet sich sozial nicht von einem Prinzen. Schönheit ist eine Chance. Sie erlaubt  Liebe und sozialen Erfolg zu erlangen, welche durch die Heirat mit der Tochter des Königs symbolisiert wird.

Erlaubnisse, welche die Geschichte geben kann :
Zu denken, zu handeln, optimistisch zu sein, seine Angst zu kontrollieren, ein Kind zu sein (Spaß haben und gewinnen), Spaß zu haben, zu vertrauen.

Die ganze Reihe der Emotionen kann angesprochen werden. Vorlesen ist eine gute Unterstützung für die emotionale Alphabetisation(Anlernung).
Die Frage der Lüge kann auch angesprochen werden.


[1] Bruno Bettelheim : Psychanalyse des comptes de fées, Editions Robert Laffont, 1976

[2] Vladimir Propp : Morphologie du compte, Seuil 1970( première Edition 1928, traduit en anglais en 1958)

[3] Stephen Karpman : Comptes de fées et analyse dramatique du scénario, AAT N°9

[4] Fanita English : What shall I do tomorrow : reconceptualizing Transactional Analysis , in « TA after Eric Berne : Teachings and Practices of three TA Schools » Graham Barnes Editor, Harper’s Colleges Press, 1977

[5] Fanita English : Lettre ouverte à Agnès Le Guernic, sur le blog d’Agnès : analyste-transactionnelle.fr,  section Réflexions.

Donner des permissions aux enfants : « l’heure du conte » à l’école maternelle

Ceci est la première partie de la conférence que j’ai donnée à Esslingen lors d’une journée organisée le 27 octobre 2012 par l’EATA et nos collègues allemands sur le thème : «  Le scénario et la contribution de l’Analyse Transactionnelle au développement sain des enfants et des adolescents ».  Toutes et tous les  CTAs, PTSTAs, TSTAs étaient invité/es!

L’enfant de trois ans qui entre à l’école maternelle se retrouve dans un groupe de 25 à 30 enfants de son âge. Ce groupe est animé par un enseignant qui est souvent une femme. Cette période est centrée sur la vie de groupe, l’apprentissage du langage et l’entraînement  à s’exprimer, la préparation du corps et de l’esprit aux apprentissages ultérieurs. Elle est particulièrement favorable à la prévention.

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Open letter from Fanita English to Agnes Le Guernic

April 14, 2007

Dear Agnes,

It is only recently that I read your article, “Fairy Tales and Psychological Life Plans.” (Le Guernic, 2004). I became so enthusiastic about it that I am now writing you about it, even though I am a few years late.

You are kind enough to list my name among your references. Of course you refer only to items I contributed in French, whereas some of my writings which do not exist in French are even more pertinent to your thesis, that “fairy tales and stories nourish children’s imagination and give them material to use in building up their life plan”.

You write from the perspective of prevention, as an educator who has had access to children, all of whom are actually in the process of setting up their life plans.  You show how fairy tales and other stories have important functions and offer motivating factors that can further the positive development of a child.  This corresponds to what I increasingly saw from the perspective of a therapist working with clients retrospectively on stories that affected them in the course of growing up.

I came to realize that it is a fallacy to think of scripts as primarily negative.  In fact scripts have many dimensions, perhaps corresponding to the 31 functions you refer to. They offer essential structure for a growing child, even when some negative conditioning that may lead to harmful behavior or inappropriate expectations gets integrated into their personality. (I refer to these as archaic “survival conclusions”  that need to be re-evaluated in the light of present-day reality, quite distinctly from what may be a client’s script. English,  (1977, p.332).

Although my article on the case of Stella that you refer to still gives a negative connotation to scripts, originally the article was written in l973 for the Magazine “Psychology Today”.(English, l973/4)   Regrettably it did not appear in French until l992, so it is referenced by you with that date.  However by then I had considerably changed my outlook about scripts on the basis of additional clinical experience, precisely due to having heard about how various stories, including fairy tales, influenced my clients at different stages of their lives.   My “new script perspectives” were described in detail in l977 in my chapter entitled “What Shall I do Tomorrow?” in Graham Barnes’s book, “Transactional Analysis after Eric Berne” (English, l977, pp.338-345) There I also described an “exercise” which forms the basis of my script workshops, whereby we discuss different stories that made an impact on a given client at different stages of his/her life. Since then I have worked with as many as 2,000 workshop participants and heard many stories that had crucial impact on them.

Therefore, on the basis of clinical experience, I can heartily agree with what you write about “Fairy Tales and Psychology”.

This is also why, whenever I have the opportunity, I insist that scripts not be loosely referred to as synonyms for pathological patterns.  They are an integral part of our personality; they meet our “structure hunger” and support our development from childhood to old age.             Of course our life span carries ups and downs, as do fairy tales in the manner you so clearly describe. The question is:- at each point of our lives, how do we deal with the vicissitudes we face?  The tales that inspired our scripts often offered  models for courage, incentives and cooperation, thus hope for the future.

I have spelled out my thoughts on scripts in my article, “Whither scripts?” English, l988).  I suppose it might be more conciliatory to accept Cornell’s suggestion  as you describe it, namely “to use the term ‘psychological life plans’ for the healthy functional aspects of our personal reality, and  to keep the term ‘life scripts’ for pathological aspects of a person’s life “(Cornell, l988),  Except that Berne himself indicated that “scripts can be positive and bring on happiness” (Berne, l969) so I do not like the distorted assumption of equating scripts with pathology.

As you indicate,  “the stories in fairy tales and myths are concerned with both aspects” (of  positive and negative messages and experiences), as is reality for all children – and grownups – and actual life has to do with how the hero or heroine of one’s story manages to overcome obstacles in the course of growing to the mature “ok” position. In fact, I have developed the concept of a “fifth position”, namely “I’m ok you’re ok –for Real – or ”I’m ok you’re ok –Adult” (.English, l975) because obviously the infant’s original, euphoric  “ok” position  cannot be held throughout development, and   children must struggle with what you call ”raised and lowered positions” in developing their characters. Thus, I really like how you connect someone’s script with his/her life position, and how, additionally you distinguish between one’s life position (and/or character) and the different roles each of us may take on.

There is so much more in your article that I would love to discuss.  At this point I will simply say that I was happy to read your  effective presentation of the function of fairy tales in supporting children’s development, and  that I heartily concur with your inspiring “conclusion”.

Sincerely,

                                                                                     Fanita English

References.

Berne, E.  (l961) Transactional analysis in psychotherapy. New York: Grove Press

Berne, E. (l969) Personal communication, in conjunction with discussion on episcripts, which are pathological, by contrast to scripts

Cornell, W.F. (l988) Life script theory: A critical review from a developmental perspective.  Transactional Analysis Journal l8, 270-282

English, F. ( l973/74) Transactional Analysis and Script Analysis Today., in   Psychology Today Magazine, N.Y. April l973 – also in Readings in Psychology Today – CRM Publications, N.Y. l974

English, F. (l977) What shall I do tomorrow?  Reconceptualizing transactional analysis.  In G. Barnes (Ed),  Transactional Analysis after Eric Berne.  New York: Harper’s College Press.

English, F.  (l988) Whither Scripts? Transactional Analysis Journal 4, 294-303

Le Guernic, A. (2004) Fairy Tales and  Psychological Life Plans. Transactional Analysis Journal 34, 216-222.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lettre ouverte de Fanita English à propos de mon article sur les contes de fées

Chère Agnès,

Ce n’est que récemment que j’ai lu ton article sur « les contes de fées et les plans de vie psychologiques » (Le Guernic, 2004). Cela m’a tellement enthousiasmée que je t’écris à ce sujet, bien que ce soit un peu en retard.

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