Il ne s’agit pas d’un livre d’AT. C’est un livre sur les conflits, que l’auteur examine au travers non seulement des outils de l’AT (même si l’AT occupe une large place dans les conceptualisations et si elle est la théorie citée dans le sous-titre), mais aussi d’autres conceptualisations qu’Agnès Le Guernic a acquises au fil des années. C’est un point fort, à mes yeux, de mêler l’AT à d’autres cadres de référence. Cela confère à l’AT une place centrale, sans pour autant la mettre à l’écart, comme si elle méritait ou avait besoin d’être à part (un peu dans la veine du récent article « Script » de Melchor Batista[1] nous invitant à ouvrir l’AT à la sphère académique).