La crise entraine la défiance : défiance à l’égard des financiers, des politiques, des intellectuels, des étrangers et même des chômeurs ! Mais en France, on n‘aurait pas besoin de crise pour vivre dans la défiance, si l’on en croit les trois économistes qui viennent de publier « La fabrique de la défiance et comment s’en sortir »[1].
Auteur/autrice : Agnès Le Guernic
De l’inconvénient de juger les autres et de leur faire la leçon
Pourquoi détestons-nous autant nous sentir jugés, critiqués ? Pourquoi réagissons-nous vivement quand on nous fait la leçon ? Parce que, bien qu’étant des adultes, nous nous sentons traités comme si nous étions des enfants face à des parents autoritaires qui nous jugent et nous dévalorisent.
Un nouveau livre!
Fin août 2011, mon nouvel ouvrage est sorti en librairie. C’est un Miniguide écoLibris, consacré à l’Analyse Transactionnelle, pour mieux se connaître et améliorer ses relations.
Une collègue psychothérapeute m’a dit qu’il lui semblait idéal pour les clients qui commencent une thérapie en AT. Il peut être utile aussi pour ceux qui veulent se faire un idée de ce qu’est l’analyse transactionnelle et de ce qu’elle peut apporter.Il est court : 160 pages, destiné à une grande diffusion et bon marché (4,90 euros) . Bonne lecture aux amateurs!
« Les fées », une métaphore de la communication interpersonnelle
Dans mon enfance, j’ai été très impressionnée par le conte de Charles Perrault [1] appelé « Les fées ». C’est un conte très court qui offre une métaphore saisissante de la communication interpersonnelle.
La manière de s’adresser aux autres y est figurée selon le cas par des fleurs et des pierres précieuses ou par des serpents et des crapauds.
Communiquer avec ses enfants
« Je n’arrive pas à savoir ce qui se passe à l’école ! » Telle est la réflexion de beaucoup de parents. C’est normal. L’école est un univers particulier où l’enfant devient un élève dans un groupe. C’est d’une certaine manière un univers qu’on ne peut partager avec ceux qui n’en font pas partie. Comment le décrire ? De plus, raconter implique une conscience du temps que l’enfant n’a pas et qui se construit progressivement. Il vit dans le présent et peine à se reporter dans un passé qu’il a oublié et dans un futur qu’il n’imagine pas.