Etre confiné chez soi pendant trois semaines ou plus avec son amoureux ou son amoureuse, son copain, sa copine, son conjoint, sa conjointe ne devrait pas poser de problèmes. Comment l’autre dont la présence nous manquait tant dans la vie antérieure pourrait-il devenir de trop ?
Catégorie : Conflits
L’analyse transactionnelle comme ressource en situation de confinement
A l’invitation d’un collègue, j’aborderai ici la situation de confinement à la lumière de l’A.T. Quand je me suis posé la question, j’ai tout de suite pensé aux besoins fondamentaux : de stimulations, de signes de reconnaissance, de structure et de position. Être confiné seul ou à plusieurs dans son espace privé, c’est être empêché d’avoir accès aux moyens de satisfaire un grand nombre de besoins.Le premier c’est le besoin de structure puis viennent le besoin de stimulations et de signes de reconnaissance, ainsi que le besoin de position. Lire plus loin
Le harcèlement sexuel, une affaire de pouvoir et d’abus de pouvoir
Claude Steiner, analyste transactionnel américain, dans son livre « L’autre face du pouvoir »[1], a décrit de manière très complète les rapports de force et de contrôle entre les personnes et proposé des stratégies pour les limiter et en sortir. Il s’intéresse en effet à l’aspect psychologique et sociétal de la domination sur l’autre et propose des solutions de résistance face à ce qu’il nomme « les jeux de pouvoir ».
La séduction, une zone grise
J’ai entendu des femmes exprimer la crainte que la dénonciation actuelle du harcèlement sexuel ne conduise, par ce qu’elles perçoivent comme des excès, à la fin de la séduction « à la française ». C’est pourquoi elles refusent l’étiquette de « féministes ».
Toni Morrison et « les demi-sœurs de Cendrillon »[1],
Toni Morrison dans ce discours aux étudiantes de la faculté Barnard à New York en 1979 aborde le risque et la tentation d’asservissement de femmes par d’autres femmes dans un monde où les femmes quel que soit leur milieu d’origine pourront accéder au pouvoir. C’est un problème contemporain. Lorsqu’il était dirigé contre d’autres femmes,explique-t-elle, le pouvoir féminin s’est historiquement exercé d’une façon que l’on a qualifiée de « masculine ». Les étudiantes de Barnard seront bientôt en mesure de l’exercer de même.