Le 18 février 2010, il s’est passé une scène peu ordinaire sur France Inter. Deux journalistes ont essayé de faire prendre conscience à leur invité, Bernard Henri-Lévy, de l’irritation qu’il provoquait chez certains par son comportement. Le premier, Nicolas Demorand, lui a demandé s’il savait pourquoi il énervait les gens et le second a tenté de le lui expliquer. Ni l’un ni l’autre n’a réussi, mais la question est intéressante, quoique davantage traitée dans le cabinet du psychologue ou du coach qu’en direct sur une chaine de radio.
Catégorie : Billets
un livre écrit à trois sur les élèves/enfants
J’ai écrit le livre : « Un élève est aussi un enfant » avec Françoise Hénaff et Christiane Salon. Nous pensons toutes les trois que la morosité des français s’explique en bonne partie par la manière dont ils ont été traités à l’école à une époque qui aurait du être marquée par la joie de découvrir le monde et le plaisir d’apprendre. En effet les personnes en formation d’adultes témoignent qu’elles ont un très mauvais souvenir de l’école, ce qui ne les empêche pas de demander à l’école d’agir avec leurs enfants selon les mêmes modèles. Or on oublie trop qu’un élève est aussi un enfant, c’est à dire un être en construction qui apprend à parler et à réfléchir à l’école, car c’est là qu’il passe l’essentiel de son temps.
Le recadrage, un outil épatant !
Que faire, quand tout semble aller de travers ? Je vous propose dans ce cas de recadrer les situations dans un sens positif, de les regarder autrement en vous efforçant d’en voir les bons côtés.
De l’inconvénient de juger les autres et de leur faire la leçon
Pourquoi détestons-nous autant nous sentir jugés, critiqués ? Pourquoi réagissons-nous vivement quand on nous fait la leçon ? Parce que, bien qu’étant des adultes, nous nous sentons traités comme si nous étions des enfants face à des parents autoritaires qui nous jugent et nous dévalorisent.
« Les fées », une métaphore de la communication interpersonnelle
Dans mon enfance, j’ai été très impressionnée par le conte de Charles Perrault [1] appelé « Les fées ». C’est un conte très court qui offre une métaphore saisissante de la communication interpersonnelle.
La manière de s’adresser aux autres y est figurée selon le cas par des fleurs et des pierres précieuses ou par des serpents et des crapauds.